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Heures lorraines

Les territoires des Leuques

La Gaule était divisée en cités : chacune d’elles forme au IVe siècle de notre ère un diocèse épiscopal ; l’étendue de ce diocèse est exactement celle de la cité. Les divisions ecclésiastiques de la France en 1789 sont la copie fort ressemblante de la Gaule au moment de la chute de l’Empire romain.

L'évêché de Toul comprenait l'antique Civitas Leucorum. Il ne dépasse pas, au sud, les Faucilles. (- un diocèse représente un civitas, un archidiaconé un pagus et les doyennés les sous-divisions des pagi-).Le pagus calvomontensis, le plus vaste des pagi du diocèse de Toul était représenté par les doyennés de Port, d’Epinal, de Jorxey, de Poussay et de Remiremont.

Ce pagus qui s’étendait entre la chaîne des Vosges et le cours supérieur de la Moselle jusqu’à hauteur du point où, entre Frouard et Custines, elle reçoit la Meurthe, aurait eu comme capitale le bourg vosgien de Châtel sur Moselle.

Le territoire de toutes les communes des Vosges appartenait aux Leuques à l’exception de celui de Damblain qui dépendait certainement des Lingons, puisque cette paroisse appartiendra au diocèse de Langres.

Excepté aussi le territoire de 29 autres communes ( cantons de Lamarche, Darney, Monthureux sur Saône, Bains et Plombières)lequel appartenait sans aucun doute aux Séquanes, puisque plus tard, ces communes furent soumises à la juridiction de l’archidiocèse de Besançon dont 2 de l’archidiaconé et du doyenné de Luxeuil et les 27 autres de l’archidiaconé et du doyenné de Faverney.

L’Eaugronne, affluent de la Semouze, qui passe à Plombières et à Augronne (ferme de la commune de Granges de Plombières) séparait les Leuques des Séquanes et servit plus tard à délimiter le diocèse de Toul.